WYDWYL

Comme dans mes travaux visuels, mes matériaux sonores sont à portée de main, que ce soit par le field recording ou en empruntant du matériel glâné sur le web. Je les dispose de façon aléatoire et laisse opérer la magie du hasard. Ensuite ils sont réorganisés et glitchés à outrance comme des erreurs de débutant que je m’amuse à révéler au lieu de cacher. 

Jouets et bruits de piano, enfants qui glissent au Domaine Howard sont quelques-uns de ces matériaux qui sont agencés avec des segments de dialogues entre un schizophrène et un journaliste extraits d’un clip proposé par les algorithmes de Youtube. À ma grande surprise, une fois isolés et répétés, ces bribes de conversation sont devenus involontairement le punctum de cette composition qui, selon mon interprétation, révèle les détails d’un moment important de mon passé, celui où j’ai abandonné le piano.


 

que ça devient piétonnier

Mon nouvel opus est encore axé sur la manipulation de sons (Field Recording) que je glane un peu partout dans ma ville ou ailleurs, à la radio, la télé..ici des dessous de ponts, des trains, des madames qui jasent sur la Well, un encanteur japonais et un papa qui chante pour ses enfants…

ADGLPPP

Nouvelle composition incluant du field recording, des bruits du mécanisme de mon piano et l’accord final du Dies Irea du Requiem de Maurice Duruflé, un accord qui depuis mon enfance, me fige sur place et arrête le temps. C’est cette pause, cet état suspendu comme les limbes, que je voulais exprimer ici.

Miniature 1

C’est une esquisse courte réalisée dans le cadre de ma résidence (écourtée par la crise du covid-19) à l’école de l’Écollectif de Sherbrooke